Un silence bien plus long encore a précédé le nouvel album de Sade. Heureusement, ce silence n’est pas l’écho d’une tragédie…Il traduit simplement la douce indolence qui berce la vie d’Helen Folasade Adu depuis le début de sa carrière. Ces vingt dernières années, le collectif Sade n’aura donc sorti que trois albums semblant constituer une magnifique trilogie amoureuse : « Love Deluxe »(1992) – « Lovers Rock »(2000) et l’actuel « Soldier of Love »(février 2010)
Entre ces disques, la belle nigériane retourne vivre sa vie sur ses terres natales, laissant, à chaque fois derrière elle, un chapelet de chansons inoubliables, intemporelles, simples et sophistiquées.
Toujours entourée de ses fidèles comparses : Stuart Matthewman au saxophone (de moins en moins présent)et à la guitare ; Paul Denman qui fait ronfler sa basse comme personne et le claviériste Andrew Hale qui s’aventure toujours au bon endroit (Massive Attack souvent, Air, parfois, comme sur le titre d’ouverture) ; Sade nous livre ici un excellent cru sans rien révolutionner de sa formule. Cette soul classieuse identifiable dès la première mesure est devenue sa marque de fabrique. En dix ans, Sade n’a pas pris une ride…peut-on seulement en dire autant ?
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