Pour la 25e édition des victoires de la musique - grand messe télévisuelle souvent emplie de vanité et dégoulinant d'hypocrisie - les concepteurs ont eu une idée tout a fait inutile : convier tous les présentateurs des 25 éditions précédentes à une sorte de relais carrément nunuche. A se demander si on célébrait les artistes ou les animateurs. Passé ce détail ennuyeux, on a tout de même pu se réjouir de l'une ou l'autre chose.
La victoire de Benjamin Biolay dans deux catégories reines : l'artiste masculin de l'année et l'album de l'année.
Une magnifique (quoiqu'un peu tendue) interpretation de "La Superbe" sur la scène du Zénith de Paris constituant le sacre d'un artiste trop sous-estimé car pas assez consensuel...
Personnellement j'ai été ravi de voir qu'Helmut Fritz s'est énervé pour rien durant toute l'année 2009. Son hymne au cynisme le plus abject n'a pas été récompensé et c'est très bien ainsi.
"Comme des Enfants" par Coeur de Pirate fut très justement primée, claquant ainsi le bec à Calogero, tout en douceur. Ca fait du bien.
Au rayon performances scéniques, on épinglera également l'hommage à Michael Jackson par M, Amadou & Mariam, General Elektriks et une Charlotte Gainsbourg au charisme ultra magnétique (comme l'a souligné Jean Luc Delarue qui avait remarquablement bien préparé ses fiches).
Revolver & Oxmo Pucino & Salif Keita m'ont également fait bonne impression.
En revanche, il serait peut-être temps d'inviter Olivia Ruiz à changer de régistre... Ca commence (déjà!) à sentir la vieille chaussette...
Pour le reste : ca ronronne, ça tourne en rond. Mais, après tout, ça n'arrive qu'une fois par an...On va pas s'énerver pour si peu...N'est-ce pas, Helmut ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire