Ces deux groupes là, on les chéri; on les adore ! Pour tout le bien qu'ils font à la pop depuis leur avènement. En pleine guerre du Golfe pour Massive Attack. Toute ma vie je me souviendrai de cette déferlante de violons sur le plateau de Top of the Pops, quelques heures à peine après le déclenchement de l'opération "Tempête du Désert" et ses myriades d'explosions phosphorescentes. "Unfinished Sympathy" posait les jalons d'un tout nouvel art du patchwork. Massive Attack a eu l'influence qu'on sait... Tout comme un certain Damon Albarn, chanteur et compositeur d'au moins deux groupes majeurs de ces 20 dernières années. Blur, bien sûr...instigateurs de la "Brit-Pop"...franchement, Oasis dans la balance, n'a jamais pesé bien lourd...ou plutôt a pesé bien trop lourd...
Pour ce qui nous intéresse aujourd'hui, on évoquera le tout nouveau Gorillaz : "Plastic Beach". Qu'a t'il dans le ventre ?
Pas de grande révolution. On lorgne un peu plus vers l'electro-cheap, pour être raccord avec l'époque. En terme de casting, on fait pêter : Bobby Womack, Mark E.Smith, Lou Reed... Déjà qu'on respectait Gorillaz...aujourd'hui on vénère grâve !
"Plastic Beach" est tout simplement la parfaite synthèse de l'état de la pop à l'heure où je vous parle.
De casting balèze, il en est également question sur "Heligoland", le dernier album de Massive Attack (la présence de l'ami Damon boucle d'ailleurs joliment la boucle;)
Ici non plus, pas l'ombre d'une révolution. On capitalise. Mais qui s'en plaindra.
Robert Del Naja est de retour sur quelques titres. Le spleen et la soul sont intacts. Pas bon pour le moral tout ça...
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