Gueule de bois des grands jours... Les Nuits Botaniques souhaitaient tant s'achever en point d'orgue... En ce lundi final, les allées sont clairsemées; les bars aussi peu fréquentés qu'un couloir aérien lors de l'éruption d'un volcan scandinave...
Pourtant, de la lave en fusion, tout le monde est en droit d'en attendre ce soir.
Deus clôture le festival. un peu en pièce raportée des grands jours. La tête d'affiche des têtes d'affiches a donc la lourde tâche de mettre un terme à la fête.
Rabbats joie, les anversois ?
Pas vraiment. Mais pas vraiment bout en train non plus...
La principale attraction du concert de lundi étant la découverte de quelques titres du nouvel album du groupe (prévu pour Septembre 2011). Sur ce plan, les trois nouveaux titres joués ce soir n'ont pas déçu. Ils annoncent un album plus pop qui pourrait bien être passionant à plus d'un titre.
Gaché par un son purement execrable, le concert a toutefois connus de nombreux moments de bravoure qu'on était en droit d'attendre de la part de ce groupe qui a su redistribuer les cartes du rock made in Belgium.
Aucun doute la dessus, Deus est toujours capable de "faire monter la sauce".
"Roses", "Instant Street" ou "Suds & Soda" ont littéralement sulfurisé le public.
Mais, en d'autres moments, Tom Barman et les siens semblent marquer des signes d’essoufflement... L'interruption brutale et incongrue d' "Eternal Woman" laisse, au final, un sentiment étrange et mitigé...
Machine qui se grippe ou dieu balbutiant qui se réveille d'une trop longue torpeur ?
Cette soirée au Bota n'a pas réuni les conditions idéales pour répondre à cette question. On jugera plus tard, dans la tournée qui suivra la sortie de l'album.
Pour l'heure, on dira simplement que Deus a honorablement rempli son contrat.
A l'année prochaine, les Nuits...
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