Week-End à Vittel, donc... tous les deux sans personne... Bon ça rime pas comme du Daho...mais ça fait du bien tout de même.
Dans cette ville un peu surannée, j'écrivais le texte de "Stations Balnéaires (on fire !)" pour Nelly Olleson, il y a près de vingt ans... C'est tout naturellement ici que j'ai mis la première touche au prochain recueil de textes de Randy Washmatic. "Vallée des Anges" succédera très probablement au "Poisson Pirate"...mais pas de quoi s'emballer...vu le temps que j'ai mis à réaliser la première livraison...il ne faudra s'attendre à rien de concret avant quelques mois (voire quelques années). "Vallée des Anges" fait référence à cette zone sidérurgique du nord de la France, frappée de plein fouet par la crise. Un sujet ni trop glam, ni trop disco... Plus d'info sur le blog de Randy WAshmatic dans les jours à venir.
Mais parlons des vrais artistes !
Comme la semaine précédente, la langue française est à l'honneur.
Si - comme je vous le laissais supposer dans la chronique de la semaine dernière - le splendide album de Dominique A, a tourné en boucle ce w.e; entre Contrex et Bains-les-Bains, deux autres disques sont venu le titiller sans, toutefois, parvenir à l'éclipser.
"...laisse-moi te mettre une claque..." nous dit la jolie Barbara Carlotti, au détour d'un des titres de son nouvel album. On a parfois envie de la prendre aux mots tant certains des textes qu'elle déclame avec la voix d'une Pénélope Solette qui trouverait que la b... de Maurice Chevalier à un goût, finissent par la rendre antipathique... On pense souvent au Katerine d'avant les robots... D'ailleurs, la belle et la bête se fendent d'un duo très réussi sur lequel on prend plaisir à retrouver la voix du Katerine chanteur (qui semblait s'être un peu perdu dans une forme assez particulière de cabotinage iconoclaste...Francis et ses peintres...les plus courtes sont les meilleures, tout de même)
"L'Amour, l'Argent, le Vent" est un disque qui plane à mille lieues au dessus des conventions, bien loin de nos préoccupations quotidiennes. D'une modernité pop incontestable (la production est remarquable et osée) le disque s'aventure dans des territoires peu fréquentés par le genre. La plupart des titres semble avoir été composée au beau milieu d'un rêve éveillé; sur une plage déserte, hors du temps... Tantôt marécageuses, tantôt discoïdes, les chansons de cet album sont autant de perles qui ornent le collier d'une louve moderne. Chic et sauvage, "L'Amour, l'Argent, le Vent" confirme le statut à part de Barbara Carlotti dans le paysage pop français.
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